Vital Kamerhe reviens à la tête du perchoir de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo après plus de 15 ans dont il présidé l’hémicycle à l’époque du MP de l’ex président Joseph Kabila. Ce dernier était contré de démissionné l’Assemblée nationale pour sauver son côté pacificateur suite à une critique faite en 2009 sur les opérations militaires conjointes des armées congolaise et rwandaise contre les milices dans l’Est de la RDC, mais hélas cette prise de position a été contrecarrer par les députés du parti peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Dans la soirée de mercredi 22 mai 2024, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale a bel et bien eu lieu. La famille politique de l’Union sacrée a réussi à faire passer son ticket après des moments de bousculade qui avaient amené son autorité morale, Félix Tshisekedi, à intervenir pour réorienter les choses après les dénonciations du népotisme et des déséquilibres de représentation provinciale.
Élu avec 371 voix par la majorité des députés de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a une lourde charge durant son quinquennat.
L’opposition a eu droit poste de rapporteur adjoint réservé uniquement à l’opposition depuis plus de 4 législatives, Dominique Munongo, d’Ensemble pour la République.
Le bureau définitif de l’Assemblée nationale, composé de 7 membres, est ainsi composé comme suit :
1- Président : Vital KAMERHE (Kivu)
2- Premier vice – président : Jean-Claude TSHILUMBAYI (Kasaï)
3- 2è Vice – Président : Christophe MBOSO (Bandundu)
4- Rapporteur : Jacques DJOLI, (Équateur)
5- Rapporteur adjoint : Dominique MUNONGO (Katanga)
6- Questeur : Chimène POLIPOLI (Haut Lomami)
7- Questeur Adjoint : Grâce NEEMA PAININYE (Province orientale)
Le constat est celui de voir que la place des femmes exigée par Tshisekedi est largement respectée dans l’ordre 4 hommes contre 3 femmes. Tout comme à la représentation géostratégique qui est aussi respectée : Grand Katanga, Grand Kasaï, Grand Kivu, Grand Bandundu, Grand Équateur et Grande Orientale.
Le peuple congolais espère encore aux débats et proposition des lois spéculaire à l’Assemblée nationale comme ça été en 2007.